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Une
406 peut en cacher une autre |
En
1997, lors de l'avant-dernière course ā Lahr,
où le tracé est délimité
par des pneus de camions lestés de béton,
Laurent détruit sa voiture après une série
de 5 tonneaux suite à un contact avec ces chicanes
pendant une séance d'essais libres. Son coéquipier
d'alors, Jörg Van Ommen, n'hésite pas à
lui céder sa voiture pour une séance d'essais.
Pour mettre toutes les chances de son côté,
Peugeot fera acheminer depuis Vélizy la voiture
de réserve, tout juste rentrée du tournage
du film Taxi, et Van Ommen pourra ainsi participer
à la séance de qualification et à
la course.
Toujours
en 1997, Peugeot organise en fin de saison une soirée
pour ses champions nouvellement couronnés. Le
magazine Auto-Hebdo y voit l'occasion de faire
un échange de baquet entre Laurent, tout nouveau
champion d'Allemagne de supertourisme et sa 406 et Gilles
Panizzi, champion de France des rallyes sur la 306 Maxi.
Gilles est surpris par l'efficacité de la commande
de boîte et par l'absence de frein à main
sur la 406, et Laurent, pourtant connu pour aimer conduire
"prêt du volant" est étonné
par la position de conduite très avancée
de la 306.
Echange
entre champions (2) |
Encore
en 1997, Alain Menu remporte le BTCC sur une autre voiture
française, la Renault Laguna. Deux voitures françaises
championnes dans deux (importants) championnats étrangers,
de quoi donner des idées (encore !) à
Auto-Hebdo, qui souhaite organiser un essai croisé:
Le suisse, champion britannique, sur la championne d'Allemagne,
et le français, champion d'Allemagne, sur la
championne britannique. Tout le monde se met d'accord
et rendez-vous est pris sur le circuit de Nogaro pendant
l'hiver mais l'état-major de l'un des constructeurs
y mettra au dernier moment son veto, nous privant d'un
échange certainement fort instructif...
Grand
amateur de musique, Laurent s'est découvert une
passion pour le mixage, puisqu'il officie parfois, au
côté de Marco Lagorce (frère de Franck),
en tant que D.J. pour animer les dancefloors parisiens
(on l'a ainsi déjà vu en action au Metropolis).
Ne pouvant s'arrêter en si bon chemin, il met aussi
le feu aux platines lors des soirées organisées
dans le paddock du DTM.
Les
grands esprits se rencontrent |
Quand
Laurent se lance dans un nouveau sport, il ne fait pas
les choses à moitié. Passionné
de Jet Ski, il se lie d'amitié avec Didier
Navarro et Nicolas
Rius, qui à
eux deux collectionnent trois titres de Champion du
Monde et une flopée de titres nationaux et européens.
Et quand Laurent se met à la boxe, son sparring-partner
se nomme Aurélien Duarte, Champion du Monde de
Kick-Boxing, de Thaï-Boxing et de Karaté
Shidokan.
Attention,
route glissante |
Grand
fan de sports de glisse, Laurent ne peut bien sûr
pas résister à l'invitation de Luc Alphand
pour les "Serre Chevalier Stars Passion",
pendant l'intersaison 2002-2003.
Cette épreuve "amicale" mélant
cross car, quad, kart (sur pistes glacées)
et ski permet au récent champion DTM de retrouver
ses "potes" Eric Hélary, Stéphane
Ortelli et Nicolas Rius, et d'être confronté
à d'autres personnalités comme le cycliste
Laurent Jalabert, le boxeur Brahim Asloum ou les motards
Jean-Michel Bayle et Christian Lavieille. Pour les
amateurs de statistiques, Laurent, associé
à James Ruffier et au présentateur TV
Gaël Polles, termine 6ème au général.
Lors
de la manche 2003 sur le Lausitzring, Laurent Aiello
et Christian Abt pulvérisent leurs TT-R lors
de la séance d'essais libres. L'écurie
décide de les faire courir sur les voitures
de Martin Tomczyk et Peter Terting, moins bien placés
au championnat. Laurent trouve l'inscription suivante
écrite sur le tableau de bord: "N'oublie
pas que c'est la voiture de Martin ! Souviens-toi
que c'est une voiture pour la Super-Pole",
inscription faisant référence à
ses deux 11èmes places en qualifications
lors des deux manches précédentes.
Message entendu, Laurent fera bien partie des 10
meilleurs temps de cette manche.
Laurent
ne semble pas être particulièrement
être attaché à un numéro,
si ce n'est le N°1 qu'il a arbore en 2003
pour la troisième fois (Peugeot en 95,
en 98 et Abt-Audi en 2003). Il a entre autre arboré
les N°2 (Audi R8), 6 (BMW), 9 (Audi R8 et
TT-R), 10 (Peugeot 406), 19 (Audi TT-R), 23 (Nissan)
et 26 (Porsche GT1). En revanche, sa voiture se
distingue plusieurs fois de celle de ses coéquipiers
par une couleur apposée entre autres sur
les rétroviseurs ou les phares: Le rouge.
Simple coïncidence, mais il en est ainsi
chez Peugeot de 1994 à 1998, chez Porsche
au Mans en 1998, chez Abt de 2000 à 2002,
et chez Opel en 2005.
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